Vous avez trouvé un juvénile : Le guide
Le développement normal des oisillons suppose un stade d’apprentissage au sol. Aussi est-il courant de les découvrir à terre. Il est judicieux d’intervenir, uniquement dans le cas où ils seraient en danger immédiat : route passante, parents ayant été tués, …
À savoir
Les corvidés n’abandonnent ni ne rejettent leurs petits ! Au contraire, ce sont d’excellents parents, qui les défendent âprement contre tous les dangers. Par contre, ils s’éloignent dans la journée, afin de rechercher de la nourriture. Ainsi, trouver des oisillons seuls ne signifie pas que les parents sont morts.
Attention, l’élevage de ces oiseaux est très délicat. En effet, ils restent avec leurs parents bien après le stade de l’envol (plusieurs mois, parfois un an, voire plus).Leurs meilleures chances de survie dépendent de l’apprentissage dont ils pourront bénéficier au contact des membres de leur espèce.
De plus, une fois libres, les corvidés élevés par l’homme ont tendance à se rapprocher des humains. Ainsi, malheureusement, de nombreuses pies et corneilles finissent par être tuées, simplement parce qu’elles ont importuné le voisinage.
C’est pourquoi il faut mettre en œuvre l’impossible pour ne pas enlever le jeune oiseau à sa famille.
Contrairement aux mammifères, les oiseaux ne se servent pas de leur odorat pour reconnaître leurs petits. Ils les identifient visuellement (chaque oisillon est unique pour ses parents), ainsi qu’au son de leur voix (là aussi, chacun a sa propre tonalité). Le fait de le toucher pour le mettre hors de danger n’empêchera pas la poursuite des soins par les parents.
Les conseils de ce site concernent uniquement les corvidés (corbeaux, corneilles, pies, choucas, geais,…)
Chaque année, nous sommes sollicités pour accompagner plusieurs centaines de cas.
Nous mettons à votre disposition dans les onglets déroulants ci-dessous, toutes les informations issues de notre expérience.
Elles vous permettront de sauver efficacement un oiseau, en remettant au plus tôt le petit aux soins de ses parents.
Prenez le temps de lire en détail les indications correspondant au cas de votre protégé (par manque de temps, nous ne répondrons pas aux questions déjà traitées sur le site. Merci de votre compréhension). ➜ Nous aider
Rappel législatif :
En France, il est interdit de détenir des animaux de la faune sauvage. Ceux-ci doivent, soit être restitués à leur milieu naturel, soit (en cas de blessure) être confiés à un Centre de Soins. Malheureusement, par manque de financement, ceux-ci peuvent ne pas être à même d’accueillir votre protégé (il n’existe pas de ligne budgétaire en France pour notre patrimoine sauvage). Les informations qui suivent ont pour but de vous accompagner au mieux, afin de donner les meilleures chances au petit que vous venez de découvrir.
A.1. Le Nourrir : Avec quoi ?
Il est peu probable que vous puissiez donner une alimentation naturelle en quantité suffisante à l’oisillon.
Voici donc la liste des ALIMENTS À DISTRIBUER. Attention, cette liste n’est pas simplement indicative. Il s’agit des seuls aliments qui ont donné la preuve, au fil des années, de leur parfaite efficacité, sans effets secondaires fâcheux. Inutile donc de « tester » sur ce petit animal en croissance, d’autres ‘idées’, qui pourraient lui être fatales.
– De la viande de poulet cru ou cuit (ou de la viande hachée crue, en dépannage) à laquelle on ajoute 1% de calcium* (poudre d’os, ou carbonate de calcium en pharmacie)
* la croissance extrêmement rapide de l’oisillon nécessite un apport journalier indispensable. Une carence sur ce point compromet très gravement ses chances de se développer normalement. Les individus qui réussissent à parvenir au stade de l’envol, présentent, dans les mois qui suivent, une casse de plumes anormale qui ne leur permet pas de survivre au premier hiver.
– Un œuf battu cuit en omelette (sans sel ni lait) 1 fois par semaine.
– Des croquettes pour chatons (pas pour chat ou chien !), de bonne qualité et sans lactose. Faites gonfler les croquettes dans l’eau jusqu’à ce qu’elles soient tendres
– Des vers de farine dont on écrase la tête (ou que l’on noie) pour éviter qu’ils ne s’accrochent en franchissant l’œsophage de l’oisillon.
– Des insectes (araignées, sauterelles, larves, chenilles). Par contre, on ne donne pas de mouches, d’asticots ni de vers de terre ou limaces (risque de parasitoses).
Ne jamais donner :
– De pain, biscottes, gâteaux, brioches
– De lait, sucre, sel, chocolat
– Du jambon ou de la charcuterie
– Des agrumes
ATTENTION : la pâtée dite « d’élevage » ou « aux œufs » vendue en animalerie ne convient absolument pas aux corvidés. Ne pas utiliser non plus de pâtée d’élevage pour perroquets.
Surveillez les fientes : elles doivent être blanches, avec une partie centrale marron foncé, et avoir la consistance de crème fraîche fluide.
➢ Plus sèches : il vous faut humidifier un peu plus l’aliment donné à la béquée ;
➢ plus liquide : mettre un peu moins d’eau dans les croquettes ou sur la viande. Ne pas s’inquiéter de fientes un peu jaunâtres le matin, chez les pies.
A savoir
Vous avez peut-être entendu que « les pies mangent de tout », « les corvidés sont omnivores ». Or, en période de croissance, les juvéniles ont besoin d’une proportion de protéines importante. Ainsi, dans la Nature, les corvidés nourrissent essentiellement leurs petits avec des insectes ou de petits animaux (voire des œufs ou des oisillons de passereaux, ce qui leur a valu leur funeste réputation). Voilà pourquoi notre liste d’aliments est si précise !
A.2. Le Nourrir : Quand ?
A cet âge, l’oisillon doit être alimenté toutes les 2 heures, du lever au coucher du soleil. Attention à respecter cet intervalle de 2 heures, afin qu’il puisse assimiler sa ration.
A savoir:
Un oisillon qui ouvre systématiquement le bec quand il vous voit, ne réclame pas forcément à manger, mais présente un comportement instinctif de juvénile (en gros il vous dit : « Ne me fais pas mal, j’suis un bébé » !).
Lors de chaque repas, l’oisillon doit être nourri « à satiété », c’est-à-dire que l’on distribue l’aliment tant qu’il ouvre le bec(en respectant l’intervalle minimum des 2 heures)
Contrairement à l’adage « appétit d’oiseau », un corvidé, ça mange BEAUCOUP ! Et un oiseau jeune, à la croissance rapide, peut dévorer des quantités importantes lors de chaque repas.
Veillez à toujours garder l’oisillon au chaud. S’il vous semble apathique, ne le forcez surtout pas à manger, mais reportez-vous aux conseils concernant un oisillon affaibli.
Attention : Si le petit n’est pas nourri régulièrement (toutes les 2 heures, soit environ 6-7 fois/ jour), il « survit », c’est-à-dire qu’il « crève de faim » toute la journée, et endure une lente agonie…
A l’inverse, et puisqu’il s’agit d’une espèce diurne, il ne doit pas être nourri la nuit.
A.2.bis. Le Nourrir : Quand ?
A cet âge, l’oisillon doit être alimenté toutes les 2 heures, du lever au coucher du soleil. Attention à respecter cet intervalle de 2 heures, afin qu’il puisse assimiler sa ration.
A savoir:
Un oisillon qui ouvre systématiquement le bec quand il vous voit, ne réclame pas forcément à manger, mais présente un comportement instinctif de juvénile (en gros il vous dit : « Ne me fais pas mal, j’suis un bébé » !).
Lors de chaque repas, l’oisillon doit être nourri « à satiété », c’est-à-dire que l’on distribue l’aliment tant qu’il ouvre le bec(en respectant l’intervalle minimum des 2 heures)
Contrairement à l’adage « appétit d’oiseau », un corvidé, ça mange BEAUCOUP ! Et un oiseau jeune, à la croissance rapide, peut dévorer des quantités importantes lors de chaque repas.
Veillez à toujours garder l’oisillon au chaud. S’il vous semble apathique, ne le forcez surtout pas à manger, mais reportez-vous aux conseils concernant un oisillon affaibli.
Attention : Si le petit n’est pas nourri régulièrement (toutes les 2 heures, soit environ 6-7 fois/ jour), il « survit », c’est-à-dire qu’il « crève de faim » toute la journée, et endure une lente agonie…
A l’inverse, et puisqu’il s’agit d’une espèce diurne, il ne doit pas être nourri la nuit.
Attention : Il faut cesser de donner la becquée à un jeune corvidé, dès le 3ème jour après qu’il ait commencé à manger seul (Exemple : s’il a pris un aliment dans le bec sans aide, le mercredi –et les jours suivants-, on ne donne PLUS DU TOUT la becquée dès le dimanche : il faut dorénavant laisser la nourriture à disposition la journée).
A savoir : Il va continuer à se diriger vers vous en ouvrant le bec. Il s’agit d’un comportement destiné à renforcer le lien social. En répondant par un nourrissage à la becquée, vous imprégnez (mise en ligne du lien cours) cet oiseau, et compromettez gravement sa capacité à retourner librement dans la nature, et à être accepté par ses congénères.
A.3. Le Nourrir : Comment ?
Deux situations peuvent se présenter :
1. L’oisillon ouvre spontanément le bec :
Vous pouvez nourrir l’oisillon avec le doigt ou avec une pince, jamais avec une seringue !
En plaçant la nourriture tout au fond de sa gorge. Attention à ne pas le blesser avec votre pince (utiliser une pince en plastique à bout rond, offerte par une infirmière)
2. L’oisillon garde le bec fermé (et son dernier repas remonte à plus de 2 heures) :
Prenez-le dans votre main : son corps doit vous sembler chaud.
S’il est tiède ou frais, appliquez absolument les conseils concernant l’oiseau affaibli. Le nourrir dans cet état pourrait lui être fatal.
S’il est bien chaud et qu’il n’a pas mangé depuis plusieurs heures,
Éloignez vous à 2 mètres, avec votre aliment au bout du doigt (ou de la pince), puis rapprochez-vous (ne pas faire de mouvements lents), bras tendu, en abaissant votre pince au-dessus de sa tête (comme un hélicoptère qui atterri dans sa gorge). Normalement, ce mouvement déclenche l’ouverture du bec.
En cas d’échec, vous pouvez essayer cette technique, plus risquée :
A savoir :
L’oisillon ne boit pas : les parents ne transportent pas de liquide, mais nourrissent avec des aliments humides, ou trempés dans l’eau. Comme eux, pour hydrater le petit, il vous suffit d’humecter l’aliment avant la becquée.
Ne prenez pas l’oisillon sur vous pour le nourrir (sauf cas récalcitrant ci-dessus) afin de limiter les risques d’imprégnation. Nourrissez-le directement dans son carton/nid..
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés. ➜ Rejoindre les teamers
A.3.bis. Le Nourrir : Comment ?
Trois situations peuvent se présenter :
1. L’oiseau ouvre spontanément le bec :
Vous pouvez nourrir l’oisillon avec les doigts ou avec une pince, (jamais avec une seringue) en plaçant la nourriture tout au fond de sa gorge. Attention à ne pas le blesser avec votre pince (utiliser une pince en plastique à bout rond, offerte par une infirmière)
2. L’oiseau garde le bec fermé (et son dernier repas remonte à plus de 2 heures) :
Prenez-le dans votre main : son corps doit vous sembler chaud.
S’il est tiède ou frais, appliquez absolument les conseils concernant l’oiseau affaibli. Le nourrir dans cet état pourrait lui être fatal.
S’il est bien chaud et qu’il n’a pas mangé depuis plusieurs heures:
Éloignez vous à 2 mètres, avec votre aliment au bout du doigt (ou de la pince), puis rapprochez-vous d’un geste vif (ne pas faire de mouvements lents), bras tendu, en abaissant votre pince au-dessus de sa tête (comme un hélicoptère qui atterri dans sa gorge). Normalement, ce mouvement déclenche l’ouverture du bec.
3. Le juvénile refuse le nourrissage, car il commence à savoir manger seul.
Afin de vérifier cela, déposer 5 boulettes de viande hachée (taille d’une noisette). Laissez l’oiseau dans la caisse de transport ou le carton, dans une pièce inoccupée, avec de la lumière, pendant 3 heures. Comptez ensuite les boulettes restantes. S’il en manque, vous pouvez lui fournir à volonté les aliments de notre liste.
Vérifiez que l’oiseau s’alimente suffisamment : il doit produire plusieurs fientes par heure.
En DERNIER RECOURS, vous pouvez essayer cette technique, risquée pour un oiseau de cet âge, et à ne pas répéter plus de 2 nourrissages:
A savoir :
L’oisillon ne boit pas : les parents ne transportent pas de liquide, mais nourrissent avec des aliments humides, ou trempés dans l’eau. Comme eux, pour hydrater le petit, il vous suffit d’humecter l’aliment avant la becquée.
Ne prenez pas l’oisillon sur vous pour le nourrir (sauf cas récalcitrant ci-dessus) afin de limiter les risques d’imprégnation. Nourrissez-le directement dans son carton/nid..
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés. ➜ Rejoindre les teamers
B.1. L'accompagner : Où l’installer ?
La solution la plus pratique est l’utilisation d’une caisse de transport pour chat, avec une bonne épaisseur de tissu polaire.
Placée dans une pièce chaude, au calme, à l’écart de la vie de la maison (salle de bain, chambre d’amis, …).
Tant qu’il est peu plumé, vous pouvez enrouler du tissu polaire sur lui-même, pour confectionner une sorte de nid.
Vous ne possédez pas de caisse de transport (et personne ne peut vous en prêter une ) ? Vous pouvez vous servir d’un carton, ouvert sur le dessus. N’utilisez surtout pas de cage, ou de contenant avec des barreaux : les oisillons peuvent facilement de coincer pattes ou ailes, et se fracturer le membre.
A savoir
L’astuce : poser une double feuille de Sopalin, sous l’oiseau, ainsi vous pourrez la changer lors de chaque becquée, pour garder l’oisillon propre.
B.1.bis L'accompagner : Où l’installer ?
La solution la plus pratique est l’utilisation d’une caisse de transport pour chat, avec une bonne épaisseur de tissu polaire.
Placée dans une pièce chaude, au calme, à l’écart de la vie de la maison (salle de bain, chambre d’amis, …).
Pas de caisse de transport (et personne ne peut vous en prêter une ) ? Vous pouvez vous servir d’un carton, ouvert sur le dessus. N’utilisez surtout pas de cage, ou de contenant avec des barreaux : les oisillons peuvent facilement de coincer pattes ou ailes, et se fracturer le membre.
L’astuce : Posez une double feuille de Sopalin, sous l’oiseau, ainsi vous pourrez la changer lors de chaque becquée, pour garder l’oisillon propre.
Dès que l’oisillon atteint le stade où il se déplace en marchant, il faut ouvrir cette caisse, afin qu’il fasse ses apprentissages. Maintenu en cage, il ne pourra jamais apprendre à marcher, sauter, ni voler, bien sûr.
Vous pouvez protéger vos sols et meubles des fientes avec de vieux draps.
Cet accueil ne durera que quelques jours, vous supportez ces contraintes pour son bien.
B.1.ter L'accompagner : Où l’installer ?
Dans la mesure où ce petit est en phase d’apprentissage du vol, il ne faut surtout pas le maintenir en espace restreint. En effet, ce stade dure quelques jours à peine, à condition de pouvoir « s’entraîner » !
Il vous faut donc installer ce jeune oiseau dans une pièce sans présence humaine (chambre d’amis, salle de bains, cabane de jardin, garage…). Vous pouvez protéger vos sols et meubles des fientes avec de vieux draps. Ce stade dure environ 5 jours, en respectant ce protocole.
Oui, nous savons que l’oiseau de cet âge produit de nombreuses fientes, et que vous faites donc un véritable effort pour lui donner toutes ses chances de vivre libre rapidement. La récompense de ce sauvetage sera la joie de le voir sauvé et accompagné par ses parents, qui y sont attachés. |
Placer l’oiseau ayant atteint ce stade dans une cage ou un contenant à barreaux induit FORCÉMENT des plumes abîmées, et donc des capacités de vol réduites par la suite, notamment lorsqu’il s’agira de s’envoler en urgence (prédation, etc)
B.2. L'accompagner : Garder le lien avec les parents
Il est absolument impossible de remettre immédiatement l’oisillon à ses parents ?
Tout n’est pas perdu, au contraire ! En effet, les corvidés sont extrêmement attachés à leurs petits. Ainsi, vous allez pouvoir prendre en charge provisoirement ce jeune oiseau, sans couper le lien avec sa famille, à condition de respecter strictement ce protocole :
Tout d’abord, il faut savoir :
1. Que les oiseaux identifient leur petit grâce à ses caractéristiques physiques (son apparence) et sa voix (tout comme chez l’humain). Cependant, à cet âge, l’oisillon change rapidement. Il est donc essentiel, afin que ses parents le reconnaissent et continuent de l’élever quand vous le relâcherez, que vous leur présentiez régulièrement le juvénile.
2. Que le risque d’imprégnation est très important à cet âge. Il est donc FONDAMENTAL de garder le petit dans une pièce isolée, sans contacts autres que le nourrissage par une seule et unique personne (qui ne doit pas être un enfant).
Vous allez donc, régulièrement, leur montrer le petit pendant 30 minutes.
Voici comment procéder :
- Placer l’oisillon dans un carton ouvert (ou une bassine) assez large
- Placer sur le dessus une grille (four ou frigo ou grillage).Ainsi, ses parents pourront le distinguer de loin, sans que le petit ne s’échappe ou ne soit attaqué par des intrus.
- Sortez l’oiseau tôt le matin, ou au coucher du soleil, selon le moment de présence habituelle des pies dans le secteur. Procédez AVANT de nourrir le petit, afin qu’il attire l’attention de ses parents en réclamant à manger.
- Posez le carton dans un lieu dégagé, et éloignez vous LE PLUS POSSIBLE. Laisser l’oiseau en place environ 30 mn (prenez un livre ! Cela vous évitera de fixer le carton, ce que les parents remarqueraient). Si vous avez de la chance, vous verrez un des parents passer ou se poser dans un arbre en surplomb. Inutile d’attendre qu’ils s’approchent, ça n’arrivera pas !
- Recommencez tous les 2 jours (voire chaque jour si vous le pouvez). Il est probable que vous ne voyiez plus les parents après la première présentation. Continuez tout de même le protocole : ils observent de loin…
Cette technique est utilisée avec succès depuis plusieurs années par les découvreurs que nous accompagnons. Appliquée avec rigueur, elle permet de réaliser des centaines de sauvetage chaque saison.
Quelle joie unique de réussir cette mission, et quel plaisir de voir le petit continuer sa vie avec ses parents attentifs !
B.2.bis L'accompagner : Garder le lien avec les parents
Il est absolument impossible de remettre immédiatement le juvénile à ses parents ?
Tout n’est pas perdu, au contraire ! En effet, les corvidés sont extrêmement attachés à leurs petits. Ainsi, vous allez pouvoir prendre en charge provisoirement ce jeune oiseau, sans couper le lien avec ses parents et son groupe, à condition de respecter strictement ce protocole :
Tout d’abord, il faut savoir :
1. Que les oiseaux identifient leur petit grâce à ses caractéristiques physiques (son apparence) et sa voix (tout comme chez l’humain). Cependant, à cet âge, l’oisillon change rapidement. Il est donc essentiel, afin que ses parents le reconnaissent et continuent de l’élever quand vous le relâcherez, que vous leur présentiez régulièrement le juvénile.
2. Que le risque d’imprégnation est très important à cet âge. Il est donc FONDAMENTAL de garder le petit dans une pièce isolée, sans contacts autres que le nourrissage par une seule et unique personne (qui ne doit pas être un enfant).
Vous allez donc, régulièrement, leur montrer le petit pendant 30 minutes.
Voici comment procéder :
- Placer l’oisillon dans un carton ouvert (ou une bassine) assez large
- Placer sur le dessus une grille (four ou frigo ou grillage).Ainsi, ses parents pourront le distinguer de loin, sans que le petit ne s’échappe ou ne soit attaqué par des intrus.
- Sortez l’oiseau tôt le matin, ou au coucher du soleil, au printemps. En été, vous pouvez aussi tenter vers13h/14h, aux heures chaudes, pendant lesquelles les parents font la sieste à proximité des nids. Procédez AVANT de nourrir le petit, afin qu’il attire l’attention de ses parents en réclamant à manger.
- Posez le carton dans un lieu dégagé, et éloignez vous LE PLUS POSSIBLE. Laisser l’oiseau en place environ 30 mn (prenez un livre ! Cela vous évitera de fixer le carton, ce que les parents remarqueraient). Si vous avez de la chance, vous verrez un des parents passer ou se poser dans un arbre en surplomb. Inutile d’attendre qu’ils s’approchent, ça n’arrivera pas !
- Recommencez tous les 2 jours (voire chaque jour si vous le pouvez). Même si vous ne voyez plus les parents, l’un des membres du groupe est forcément présent pour surveiller : il sera le médiateur. Ils peuvent vous observer de fort loin…
Cette technique est utilisée avec succès depuis plusieurs années par les découvreurs que nous accompagnons. Appliquée avec rigueur, elle permet de réaliser des centaines de sauvetage chaque saison.
Quelle joie unique de réussir cette mission, et quel plaisir de voir le petit continuer sa vie avec ses parents attentifs !
B.3. L'accompagner : Le restituer à sa famille
OÙ ?
A cet âge, il sera nécessaire de FABRIQUER UN NID ARTIFICIEL (il est peu probable que vous puissiez accéder à son nid naturel, généralement très haut placé).
Pour cela, se munir d’une cagette, dans laquelle on calera un carton à bords haut tapissé de feuilles sèches ou de paille sur lesquelles on déposera une feuille de papier absorbant.
La cagette doit être fixée solidement (il ne faut pas qu’elle bouge ou qu’elle se balance), en hauteur ( à 3 mètres minimum).
Le nid artificiel peut être placé :
– de préférence dans l’arbre choisi par les parents
– sinon, dans un arbre situé dans un rayon de 50 mètres autour du lieu de découverte de l’oiseau
Dans le cas où il ne se trouve vraiment aucun arbre pouvant accueillir votre installation, en dernière extrémité, vous pouvez installer votre nid dans un endroit discret, le plus haut possible (Attention à ce qu’il soit à l’abri du soleil, de la pluie et des prédateurs (chats, rapaces). Il ne doit donc pas être placé sur un rebord de fenêtre ou sur un toit, ni à proximité d’un lieu de passage).
Vous le rentrerez chaque soir, et le ressortirez le matin, afin que le petit soit défendu par ses parents la journée, et protégé des prédateurs la nuit. Viendra un moment où l’oisillon quittera naturellement son carton, pour suivre ses parents (dans 3 semaines environ)
Deux installations inadaptées: Et deux exemples de sauvetage réussi :
Ne jamais déposer d’aliment dans le nid artificiel, afin de ne pas attirer les insectes (fourmis, guêpes, mouches …). Si vous souhaitez aider les parents à nourrir leur petit, vous pouvez placer nourriture et eau à 20 mètres de l’arbre.
QUAND ?
Le moment le plus opportun pour replacer l’oiseau se situe le matin, après que vous l’ayez nourri, et en tout cas avant 16h.
Avant de replacer le petit, vérifiez qu’il est bien chaud et tonique. Si l’oisillon vous parait affaibli (la température de son corps est plus fraîche que celle de votre main et il est peu réactif) il faudra absolument le réchauffer, puis le nourrir ensuite. Vous ne le replacerez dans son milieu naturel que le lendemain.
COMMENT SURVEILLER LA PRISE EN CHARGE DE L’OISILLON PAR SES PARENTS ?
Ne restez pas sur place et ne regardez pas en direction de l’oisillon une fois que vous l’aurez déposé. En effet les parents ne viendront pas voir ni nourrir le petit tant qu’ils auront l’impression d’être surveillés (afin de ne pas révéler l’endroit ou se trouve l’oisillon aux prédateurs ).
A savoir
Ne tentez jamais (même de loin) d’espionner la venue des parents (y compris « discrètement »). Ces oiseaux extrêmement intelligents, à la vue perçante, vous identifient comme de super-prédateurs. De sorte qu’ils feront tout pour éviter de vous montrer où sont leurs jeunes. Ils sont capables de suivre la direction de votre regard, par exemple.
Le pire : aller vérifier au bout de trois heures que « tout va bien » : trois heures, c’est le temps minimum qu’il faut à une pie pour commencer à se dire qu’elle peut à nouveau se rapprocher sans risque.
LA SEULE MANIÈRE de procéder sera de revenir le lendemain à midi : s’il y a des fientes sur le papier absorbant, vous saurez avec certitude que l’oisillon a bien été nourri par ses parents (l’oiseau qui ne mange pas, ne peut pas produire de déjection).
Afin de ne pas perturber le processus, vous pouvez utilement rentrer chats et chiens ce jour-là. Et idéalement, laisser les chats enfermés la nuit, en période d’élevage des oisillons.
L’astuce : Surveiller « à l’oreille »: restez attentif aux bruits : si le petit est en danger, vous entendrez les pies « jacasser » violemment sans s’arrêter. Sortez immédiatement vérifier qu’un chat n’a pas échappé à votre vigilance.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
B.3.b L'accompagner : Le restituer à sa famille
OÙ ?
A cet âge, il sera nécessaire de FABRIQUER UN NID ARTIFICIEL (il est peu probable que vous puissiez accéder à son nid naturel, généralement très haut placé).
Pour cela, se munir d’une cagette, dans laquelle on calera un carton à bords haut tapissé de feuilles sèches ou de paille sur lesquelles on déposera une feuille de papier absorbant.
La cagette doit être fixée solidement (il ne faut pas qu’elle bouge ou qu’elle se balance), en hauteur ( à 3 mètres minimum).
Le nid artificiel peut être placé dans un arbre situé dans un rayon de 50 mètres autour du lieu de découverte de l’oiseau
Dans le cas où il ne se trouve vraiment aucun arbre pouvant accueillir votre installation, en dernière extrémité, vous pouvez installer votre nid dans un endroit discret, le plus haut possible (Attention à ce qu’il soit à l’abri du soleil, de la pluie et des prédateurs (chats, rapaces). Il ne doit donc pas être placé sur un rebord de fenêtre ou sur un toit, ni à proximité d’un lieu de passage).
Vous le rentrerez chaque soir, et le ressortirez le matin, afin que le petit soit défendu par ses parents la journée, et protégé des prédateurs la nuit. Viendra un moment où l’oisillon quittera naturellement son carton, pour suivre ses parents (dans 3 semaines environ)
Deux installations inadaptées: Et deux exemples de sauvetage réussi :
Ne jamais déposer d’aliment dans le nid artificiel, afin de ne pas attirer les insectes (fourmis, guêpes, mouches …). Si vous souhaitez aider les parents à nourrir leur petit, vous pouvez placer nourriture et eau à 20 mètres de l’arbre.
QUAND ?
Avant de replacer le petit, vérifiez qu’il est bien chaud et tonique. Si l’oisillon vous parait affaibli (la température de son corps est plus fraîche que celle de votre main et il est peu réactif) il faudra absolument le réchauffer, puis le nourrir ensuite. Vous ne le replacerez dans son milieu naturel que le lendemain.
COMMENT SURVEILLER LA PRISE EN CHARGE DE L’OISILLON PAR SES PARENTS ?
Ne restez pas sur place et ne regardez pas en direction de l’oisillon une fois que vous l’aurez déposé. En effet les parents ne viendront pas voir ni nourrir le petit tant qu’ils auront l’impression d’être surveillés (afin de ne pas révéler l’endroit ou se trouve l’oisillon aux prédateurs ).
A savoir
Ne tentez jamais (même de loin) d’espionner la venue des parents (y compris « discrètement »). Ces oiseaux extrêmement intelligents, à la vue perçante, vous identifient comme de super-prédateurs. De sorte qu’ils feront tout pour éviter de vous montrer où sont leurs jeunes. Ils sont capables de suivre la direction de votre regard, par exemple.
Le pire : aller vérifier au bout de trois heures que « tout va bien » : trois heures, c’est le temps minimum qu’il faut à l’oiseau pour commencer à se dire qu’il peut à nouveau se rapprocher sans risque.
LA SEULE MANIÈRE de procéder sera de revenir le lendemain à midi : s’il y a des fientes sur le papier absorbant, vous saurez avec certitude que l’oisillon a bien été nourri par ses parents : l’oiseau qui ne mange pas, ne peut pas produire de déjection. (vous pouvez aussi peser l’oiseau avant le dépôt et toutes les 24h, sur une petite balance de cuisine)
Afin de ne pas perturber le processus, si l’arbre se trouve dans votre jardin, vous pouvez utilement rentrer chats et chiens ce jour-là. Et idéalement, laisser les chats enfermés la nuit, en période d’élevage des oisillons.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
B.3.c L'accompagner : Le restituer à sa famille
Votre petit protégé arrive à sauter seul depuis le sol jusqu’à un barreau de chaise ? Vous pouvez enfin lui permettre de retrouver ses parents !
A cet âge, inutile de le mettre dans un « nid artificiel » dont il sortira facilement, au risque de chuter à nouveau.
Voici comment procéder :
- Prenez le temps de choisir un arbre (dans un rayon de 50 mètres autour du nid ou du lieu de découverte) avec des branches que vous puissiez atteindre, et un couvert végétal suffisant (hauteur d’arbre -ou haie- minimum = 4 mètres). En sautillant de branches en branches, il pourra monter seul se mettre à l’abri des chats.
- Donnez-lui les 2 premiers repas de la journée substantiels et bien humidifiés.
- Perchez-le après ce deuxième repas, le plus haut possible, sur une branche d’un diamètre adapté à la taille de ses pattes.
Ce type d’arbuste ne convient pas, car le jeune oiseau ne peut sauter sans aide sur des branches plus haut placées.
QUAND ?
Le moment le plus opportun pour replacer l’oiseau se situe le matin, après que vous l’ayez nourri, et en tout cas avant 16h.
Avant de replacer le petit, vérifiez qu’il est bien chaud et tonique. Si l’oisillon vous parait affaibli (la température de son corps est plus fraîche que celle de votre main et il est peu réactif) il faudra absolument le réchauffer, puis le nourrir ensuite. Vous ne le replacerez dans son milieu naturel que le lendemain.
COMMENT SURVEILLER LA PRISE EN CHARGE DE L’OISILLON PAR SES PARENTS ?
Ne restez pas sur place et ne regardez pas en direction de l’oisillon une fois que vous l’aurez déposé. En effet les parents ne viendront pas voir ni nourrir le petit tant qu’ils auront l’impression d’être surveillés (afin de ne pas révéler l’endroit ou se trouve l’oisillon aux prédateurs ).
A savoir
Ne tentez jamais (même de loin) d’espionner la venue des parents (y compris « discrètement »). Ces oiseaux extrêmement intelligents, à la vue perçante, vous identifient comme de super-prédateurs. De sorte qu’ils feront tout pour éviter de vous montrer où sont leurs jeunes. Ils sont capables de suivre la direction de votre regard, par exemple.
Le pire : aller vérifier au bout de trois heures que « tout va bien » : trois heures, c’est le temps minimum qu’il faut à un corvidé pour commencer à se dire qu’il peut à nouveau se rapprocher sans risque.
Afin de ne pas perturber le processus, vous pouvez utilement rentrer chats et chiens ce jour-là. Et idéalement, laisser les chats enfermés la nuit, en période d’élevage des oisillons.
L’astuce : Surveiller « à l’oreille »: restez attentif aux bruits : si le petit est en danger, vous entendrez les parents « jacasser » violemment sans s’arrêter. Sortez immédiatement vérifier qu’un chat n’a pas échappé à votre vigilance.
Cas particulier : Si le secteur vous semble particulièrement dangereux (chats), et que vous constatez en soirée que votre protégé ne s’est pas perché assez haut, vous pouvez le rentrer pour la nuit, et le ressortir au matin, afin que le petit soit défendu par ses parents la journée, et protégé des prédateurs quand ils dorment.
A Savoir:
Souvent, on ne revoit pas l’oisillon dans les jours qui suivent : les parents vont essayer de le tenir le plus éloigné possible du danger que vous représentez à leurs yeux. Par contre, il est souvent rapporté une ‘réapparition’ du petit au bout d’une semaine, pour la plus grande joie des sauveteurs !
A Savoir :
Vous ne pouvez pas apprendre à voler à votre protégé, car …vous ne savez pas voler vous-mêmes !
Blague à part, des « conseils » farfelus circulent sur le net, avec des « recettes » pour apprendre à l’oiseau comment muscler ses ailes.
Il s’agit de manipulations inutiles, voire dangereuses, qui font courir des risques de chute, n’apprennent rien à l’oiseau, et peuvent même le mettre en échec et retarder ce qu’il fera naturellement.
Sans parler des risques d’imprégnation. (mise en ligne du lien en cours). A ne PAS faire, donc.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
B.3.d L'accompagner : Le restituer à sa famille
Votre petit protégé arrive à sauter seul depuis le sol jusqu’à un barreau de chaise ? Vous pouvez enfin lui permettre de retrouver ses parents !
A cet âge, inutile de le mettre dans un « nid artificiel » dont il sortira facilement, au risque de chuter à nouveau.
Voici comment procéder :
- Prenez le temps de choisir un arbre (dans un rayon de 50 mètres autour du nid ou du lieu de découverte) avec des branches que vous puissiez atteindre, et un couvert végétal suffisant (hauteur d’arbre -ou haie- minimum = 4 mètres). En sautillant de branches en branches, il pourra monter seul se mettre à l’abri des chats.
- Donnez-lui les 2 premiers repas de la journée substantiels et bien humidifiés.
- Perchez-le après ce deuxième repas, le plus haut possible, sur une branche d’un diamètre adapté à la taille de ses pattes.
Ce type d’arbuste ne convient pas, car le jeune oiseau ne peut sauter sans aide sur des branches plus haut placées.
QUAND ?
Le moment le plus opportun pour replacer l’oiseau se situe le matin, après que vous l’ayez nourri, et en tout cas avant 16h.
Avant de replacer le petit, vérifiez qu’il est bien chaud et tonique. Si l’oisillon vous parait affaibli (la température de son corps est plus fraîche que celle de votre main et il est peu réactif) il faudra absolument le réchauffer, puis le nourrir ensuite. Vous ne le replacerez dans son milieu naturel que le lendemain.
COMMENT SURVEILLER LA PRISE EN CHARGE DE L’OISILLON PAR SES PARENTS ?
Si vous souhaitez rester sur place (ce qui n’est pas nécessaire), éloignez-vous le plus possible. Votre présence dérange et retarde l’approche des parents. De loin, vous entendrez le petit appeler ses parents, et ceux-ci (ou des membres de son groupe) lui répondrons. Si vous l’avez placé suffisamment haut, et en suivant les préconisations ci-dessus, tout se passera bien. Si le petit retombe, c’est qu’il est encore un peu faible : vous pourrez réussir sa réintroduction dans 2 jours.
A savoir
Ne tentez jamais (même de loin) d’espionner la venue des parents (y compris « discrètement »). Ces oiseaux extrêmement intelligents, à la vue perçante, vous identifient comme de super-prédateurs. De sorte qu’ils feront tout pour éviter de vous montrer où sont leurs jeunes. Ils sont capables de suivre la direction de votre regard, par exemple.
Le pire : aller vérifier au bout de trois heures que « tout va bien » : trois heures, c’est le temps minimum qu’il faut à un corvidé pour commencer à se dire qu’il peut à nouveau se rapprocher sans risque.
Afin de ne pas perturber le processus, si l’arbre se trouve dans votre jardin, vous pouvez utilement rentrer chats et chiens ce jour-là. Et idéalement, laisser les chats enfermés la nuit, en période d’élevage des oisillons.
Cas particulier : Si le secteur vous semble particulièrement dangereux (chats), et que vous constatez en soirée que votre protégé ne s’est pas perché assez haut, vous pouvez le rentrer pour la nuit, et le ressortir au matin, afin que le petit soit défendu par ses parents la journée, et protégé des prédateurs quand ils dorment.
A Savoir :
Vous ne pouvez pas apprendre à voler à votre protégé, car …vous ne savez pas voler vous-mêmes !
Blague à part, des « conseils » farfelus circulent sur le net, avec des « recettes » pour apprendre à l’oiseau comment muscler ses ailes.
Il s’agit de manipulations inutiles, voire dangereuses, qui font courir des risques de chute, n’apprennent rien à l’oiseau, et peuvent même le mettre en échec et retarder ce qu’il fera naturellement.
Sans parler des risques d’imprégnation. (mise en ligne du lien en cours). A ne PAS faire, donc.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
B.3.e L'accompagner : Le restituer à sa famille
Votre petit protégé arrive à sauter seul depuis le sol jusque sur une chaise ? Vous pouvez enfin lui permettre de retrouver ses parents ! En effet, stimulé par ceux-ci, il saura voler en moins de 3 jours.
En le gardant au-delà de ce stade, on s’expose à 2 risques :
- Il va commencer à s’imprégner (mise en ligne du lien en cours)
- Son apprentissage du vol et de l’autonomie sera significativement retardé (avec un risque accru d’imprégnation, et donc de gros risques d’échecs lors de sa réintroduction)
A cet âge, inutile de le mettre dans un « nid artificiel » dont il sortira facilement, au risque de chuter à nouveau.
Voici comment procéder :
- Prenez le temps de choisir un arbre (dans un rayon de 50 mètres autour du nid ou du lieu de découverte) avec des branches que vous puissiez atteindre, et un couvert végétal suffisant (hauteur d’arbre -ou haie- minimum = 4 mètres). En sautillant de branches en branches, il pourra monter seul se mettre à l’abri des chats.
- Donnez-lui les 2 premiers repas de la journée substantiels et bien humidifiés.
- Perchez-le après ce deuxième repas, le plus haut possible, sur une branche d’un diamètre adapté à la taille de ses pattes.
Ce type d’arbuste ne convient pas, car le jeune oiseau ne peut seul sauter sur des branches plus haut placées.
QUAND ?
Le moment le plus opportun pour replacer l’oiseau se situe le matin, après que vous l’ayez nourri, et en tout cas avant 16h.
Avant de replacer le petit, vérifiez qu’il est bien chaud et tonique. Si l’oisillon vous parait affaibli (la température de son corps est plus fraîche que celle de votre main et il est peu réactif) il faudra absolument le réchauffer, puis le nourrir ensuite. Vous ne le replacerez dans son milieu naturel que le lendemain.
COMMENT SURVEILLER LA PRISE EN CHARGE DE L’OISILLON PAR SES PARENTS ?
Ne restez pas sur place et ne regardez pas en direction de l’oisillon une fois que vous l’aurez déposé. En effet les parents ne viendront pas voir ni nourrir le petit tant qu’ils auront l’impression d’être surveillés (afin de ne pas révéler l’endroit ou se trouve l’oisillon aux prédateurs ).
A savoir
Ne tentez jamais (même de loin) d’espionner la venue des parents (y compris « discrètement »). Ces oiseaux extrêmement intelligents, à la vue perçante, vous identifient comme de super-prédateurs. De sorte qu’ils feront tout pour éviter de vous montrer où sont leurs jeunes. Ils sont capables de suivre la direction de votre regard, par exemple.
Le pire : aller vérifier au bout de trois heures que « tout va bien » : trois heures, c’est le temps minimum qu’il faut à un corvidé pour commencer à se dire qu’il peut à nouveau se rapprocher sans risque.
Afin de ne pas perturber le processus, vous pouvez utilement rentrer chats et chiens ce jour-là. Et idéalement, laisser les chats enfermés la nuit, en période d’élevage des oisillons.
L’astuce : Surveiller « à l’oreille »: restez attentif aux bruits : si le petit est en danger, vous entendrez les parents « jacasser » violemment sans s’arrêter. Sortez immédiatement vérifier qu’un chat n’a pas échappé à votre vigilance.
Cas particulier : Si le secteur vous semble particulièrement dangereux (chats), et que vous constatez en soirée que votre protégé ne s’est pas perché assez haut, vous pouvez le rentrer pour la nuit, et le ressortir au matin, afin que le petit soit défendu par ses parents la journée, et protégé des prédateurs quand ils dorment.
A Savoir:
Souvent, on ne revoit pas l’oisillon dans les jours qui suivent : les parents vont essayer de le tenir le plus éloigné possible du danger que vous représentez à leurs yeux. Par contre, il est souvent rapporté une ‘réapparition’ du petit au bout d’une semaine, pour la plus grande joie des sauveteurs !
A Savoir :
Vous ne pouvez pas apprendre à voler à votre protégé, car …vous ne savez pas voler vous-mêmes !
Blague à part, des « conseils » farfelus circulent sur le net, avec des « recettes » pour apprendre à l’oiseau comment muscler ses ailes.
Il s’agit de manipulations inutiles, voire dangereuses, qui font courir des risques de chute, n’apprennent rien à l’oiseau, et peuvent même le mettre en échec et retarder ce qu’il fera naturellement.
Sans parler des risques d’imprégnation. (mise en ligne du lien en cours). A ne PAS faire, donc.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
B.3.f L'accompagner : Le restituer à sa famille
Votre petit protégé arrive à sauter seul depuis le sol jusque sur une chaise ? Vous pouvez enfin lui permettre de retrouver ses parents !
En le gardant au-delà de ce stade, on s’expose à 2 risques :
- Il va fortement s’imprégner (mise en ligne du lien en cours)
- Son apprentissage du vol et de l’autonomie sera significativement retardé (avec un risque accru d’imprégnation, et donc de gros risques d’échecs lors de sa réintroduction)
A cet âge, inutile de le mettre dans un « nid artificiel » dont il sortira facilement, au risque de chuter à nouveau.
Voici comment procéder :
- Prenez le temps de choisir un arbre (dans un rayon de 100 mètres autour du nid ou du lieu de découverte) avec des branches que vous puissiez atteindre, et un couvert végétal suffisant (hauteur d’arbre -ou haie- minimum = 4 mètres). En sautillant de branches en branches, il pourra monter seul se mettre à l’abri des chats.
- Donnez-lui les 2 premiers repas de la journée substantiels et bien humidifiés.
- Perchez-le après ce deuxième repas, le plus haut possible, sur une branche d’un diamètre adapté à la taille de ses pattes.
Ce type d’arbuste ne convient pas, car le jeune oiseau ne peut sauter sans aide sur des branches plus haut placées.
QUAND ?
Le moment le plus opportun pour replacer l’oiseau se situe le matin, après que vous l’ayez nourri, et en tout cas avant 16h.
Avant de replacer le petit, vérifiez qu’il est bien chaud et tonique. Si l’oisillon vous parait affaibli (la température de son corps est plus fraîche que celle de votre main et il est peu réactif) il faudra absolument le réchauffer, puis le nourrir ensuite. Vous ne le replacerez dans son milieu naturel que le lendemain.
COMMENT SURVEILLER LA PRISE EN CHARGE DE L’OISILLON PAR SES PARENTS ?
Si vous souhaitez rester sur place (ce qui n’est pas nécessaire), éloignez-vous le plus possible. Votre présence dérange et retarde l’approche des parents. De loin, vous entendrez le petit appeler ses parents, et ceux-ci (ou des membres de son groupe) lui répondrons. Si vous l’avez placé suffisamment haut, et en suivant les préconisations ci-dessus, tout se passera bien. Si le petit retombe, c’est qu’il est encore un peu faible : vous pourrez réussir sa réintroduction dans 2 jours.
A savoir
Ne tentez jamais (même de loin) d’espionner la venue des parents (y compris « discrètement »). Ces oiseaux extrêmement intelligents, à la vue perçante, vous identifient comme de super-prédateurs. De sorte qu’ils feront tout pour éviter de vous montrer où sont leurs jeunes. Ils sont capables de suivre la direction de votre regard, par exemple.
Le pire : aller vérifier au bout de trois heures que « tout va bien » : trois heures, c’est le temps minimum qu’il faut à un corvidé pour commencer à se dire qu’il peut à nouveau se rapprocher sans risque.
Afin de ne pas perturber le processus, si l’arbre se trouve dans votre jardin, vous pouvez utilement rentrer chats et chiens ce jour-là. Et idéalement, laisser les chats enfermés la nuit, en période d’élevage des oisillons.
Cas particulier : Si le secteur vous semble particulièrement dangereux (chats), et que vous constatez en soirée que votre protégé ne s’est pas perché assez haut, vous pouvez le rentrer pour la nuit, et le ressortir au matin, afin que le petit soit défendu par ses parents la journée, et protégé des prédateurs quand ils dorment.
A Savoir :
Vous ne pouvez pas apprendre à voler à votre protégé, car …vous ne savez pas voler vous-mêmes !
Blague à part, des « conseils » farfelus circulent sur le net, avec des « recettes » pour apprendre à l’oiseau comment muscler ses ailes.
Il s’agit de manipulations inutiles, voire dangereuses, qui font courir des risques de chute, n’apprennent rien à l’oiseau, et peuvent même le mettre en échec et retarder ce qu’il fera naturellement.
Sans parler des risques d’imprégnation. (mise en ligne du lien en cours). A ne PAS faire, donc.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
C. Liste des Centres des soins
Choisissez dans la liste ci-dessous, le centre de sauvegarde correspondant à votre département.
Appelez les bénévoles en expliquant brièvement la situation, et les raisons qui empêchent absolument la restitution de l’oisillon à ses parents.
A savoir
En France, les Centres sont gérés par des passionnés, malheureusement en effectifs restreints ne permettant pas toujours de disposer de temps suffisant pour les communications téléphoniques longues. La priorité étant donnée aux soins dispensés aux animaux, dont le nombre d’arrivées peut être très nombreux chaque jour. Soyez compréhensif : leur salaire est rarement à la hauteur de leur investissement et des horaires sans fin qu’ils doivent offrir chaque saison (ils sont d’ailleurs le plus souvent bénévoles !)
Voici la Liste des Centres de Soins
Et la manière de préparer l’oiseau avant son acheminement :
- 1. Utiliser exclusivement un carton.
- 2. Taille du carton:
- a. Hauteur 25 cm (minimum) à 40 cm (maximum).
- b. Côtés : maximum 40 cm. (L’oiseau doit pouvoir loger aisément, sans risquer de s’affoler).
- 3. Au fond du carton : 3 cm d’épaisseur de paille ou foin ou Sopalin ou tissu polaire (pas de serviette ni autre tissu)
- 4. Il n’est pas nécessaire de trouer le carton, mais 2 à 3 trous (diamètre 1 cm –avec une pointe de stylo-) peuvent être percés, uniquement sur la partie haute.
- 5. NE RIEN DÉPOSER dans le carton avec l’oiseau.(aucun objet, ni nourriture ou boisson)
- 6. Refermer avec une bande de Scotch dans la longueur, et une autre dans la largeur, faisant le tour complet du carton. (pas trop de scotch pour ne pas avoir besoin de le découper au cutter (!!) , mais suffisamment solide pour empêcher l’oiseau de sortir dans la voiture, au risque de provoquer un accident).
- 7. Coller sur le carton un papier avec les mentions :
- a) « Oisillon de pie »
- b) « découvert : jour et heure » à « lieu »
- c) « destinataire : Centre de sauvegarde « untel » »
- d) Si vous le souhaitez, vos coordonnées.
Dans les heures précédant son départ, et UNIQUEMENT pour les oiseaux suffisamment vifs (sinon, se reporter à la section « il est affaibli »), nourrir abondamment l’oiseau avec de l’aliment bien humide (choisi dans la liste de la section « le nourrir. Avec quoi »).
Dans la mesure du possible, faites un don pour aider les centres qui ont bien du mal à maintenir leur activité au fil des ans. Même une petite somme, ou un don de matériel, seront les bienvenus.
D.1. Risques d'imprégnation
ATTENTION : l’imprégnation spécifique du CORVIDÉ
Alors que les oiseaux de nombreuses espèces retrouvent naturellement leur instinct sauvage dès qu’ils savent voler et se nourrir seuls, les corvidés élevés par l’homme ont en général tendance à se rapprocher des humains – qui ne les apprécient pas forcément ! – Ainsi, chaque année, ce sont des dizaines de pies, corneilles et corbeaux imprégnés qui sont tués car ils importunent le voisinage, ou qui sont victimes de piégeurs.
Pourquoi ?
Bien connus pour leur formidable intelligence, les corvidés restent très longtemps avec leurs parents. A leur contact, ils apprennent par imitation, par déduction, par essai/erreur.
Malheureusement, même élevés par l’humain, ils fonctionnent de la même manière : ils imitent leur « éleveur », qui devient le modèle parental et social. Ils ne se reconnaissent plus en tant qu’oiseaux, mais sont « imprégnés » à l’humain, duquel ils attendront, arrivés à maturité, le comportement d’un partenaire sexuel. Cette situation génère fatalement des frustrations violentes pour l’oiseau.
Autre souci, dès qu’il saura voler, il va étendre ses expériences aux résidences alentour. Immanquablement, passés les premiers jours d’émerveillement, les voisins ne supporteront plus la présence d’un oiseau qui salit, vole de la nourriture ou détruit des objets.
C’est pourquoi il est ESSENTIEL pour ces espèces, de suivre scrupuleusement les conseils de professionnels, et d’élever l’oiseau en limitant au strict minimum les contacts avec l’humain.
Internet fourmille de vidéos montrant des corvidés familiers. Si, au premier abord, ces images sont charmantes, il est plus qu’exceptionnel d’y voir des oiseaux âgés de plus d’un an. En effet, ensuite, ils parviennent à la maturité sexuelle, avec un comportement lié (territorialité, agressivité, …) qui ne permet plus de les laisser libres. Ils finissent donc en général leur vie en cage. Quelle horreur, quand on connait le besoin d’exercice et d’échanges intra-spécifique de ces espèces !
D.2.a Rendre la liberté
A son âge, le petit aura besoin de votre accompagnement, tel que détaillé précédemment, pendant quelques jours. Dès qu’il est capable de se tenir debout, et de faire quelques pas, vous pouvez passer à l’étape suivante. ( « oiseau qui tient debout/marche »)
D.2.b Rendre la liberté
A son âge, le petit aura besoin de votre accompagnement, tel que détaillé précédemment, pendant encore plusieurs jours. Dès qu’il est capable de sautiller, par exemple depuis le sol jusqu’à un barreau de chaise, vous pouvez passer à l’étape suivante (section « sautille ou volette »)
Attention : il ne peut apprendre à sautiller s’il vit en cage ou caisse. Il doit absolument être placé pendant quelques jours dans un espace suffisant (salle de bain, abri de jardin, chambre d’amis, etc)
DANGER : si vous le placez dans un contenant plus réduit pour la nuit (cage ou « volière »), il abîmera les plumes de sa queue en pleine croissance, ce qui l’empêchera de voler correctement une fois adulte (et donc d’échapper efficacement aux prédateurs)
Vous ne pouvez pas apprendre à voler à votre protégé, car …vous ne savez pas voler vous-mêmes ! Blague à part, des « conseils » farfelus circulent sur le net, avec des «recettes» pour apprendre à l’oiseau comment muscler ses ailes. Il s’agit de manipulations inutiles, voire dangereuses, qui font courir des risques de chute, n’apprennent rien à l’oiseau, et peuvent même le mettre en échec et retarder ce qu’il fera naturellement.
Sans parler des risques d’imprégnation !.. A ne PAS faire, donc.
Ces conseils vous ont été utiles ? Vous pouvez nous remercier en rejoignant les teamers : en donnant 1€ par mois, vous contribuez au sauvetage des oiseaux qui nous sont confiés : https://www.teaming.net/soins
D.2.c Rendre la liberté
Voici la phase la plus délicate de votre mission !
Vous vous êtes attaché à l’oiseau, et vous craignez qu’il ne parvienne à survivre ?
Nous aussi, nous passons par cette épreuve plusieurs fois chaque année…
Courage ! Vous arrivez à l’issue d’une aventure magnifique, qui trouvera sa récompense quand vous verrez enfin votre protégé évoluer librement.
Il nous faut faire confiance à l’oiseau et à la Nature, qui heureusement nous démontre à chaque fois comme elle fait bien les choses.
Cependant, il faut sécuriser ce moment critique autant que possible.
Selon la configuration, la procédure sera différente :
Vous vivez en appartement:
Vous vivez en maison avec un jardin :
Quand ouvrir à l’oiseau ?
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D.2.d Rendre la liberté
Voici la phase la plus délicate de votre mission !
Vous vous êtes attaché à l’oiseau, et vous craignez qu’il ne parvienne à survivre ?
Nous aussi, nous passons par cette épreuve plusieurs fois chaque année…
Courage ! Vous arrivez à l’issue d’une aventure magnifique, qui trouvera sa récompense quand vous verrez enfin votre protégé évoluer librement.
Il nous faut faire confiance à l’oiseau et à la Nature, qui heureusement nous démontre à chaque fois comme elle fait bien les choses.
Cependant, il faut sécuriser ce moment critique autant que possible.
Selon la configuration, la procédure sera différente :
Vous vivez en appartement:
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